Aven-Grotte de St étienne du Valdonnez

Publié le par spéléo club de la lozere

Participants : Sara, Toutoune, Geneviève, Lalou.

Partant de bon matin et par temps relativement froid (ça n’était pas partis pour dégeler de la journée), direction la grotte de st Etienne du Valdonnez. Beau réseau de 1600m de développement, exploré (en une fois !) par le club il y a quelques décennies lors de la disparition du ruisseau un jour d’orage.

Bravant le vent et le froid lors de l’équipement à coté de la voiture, nous filons au plus vite à l’entrée, deux champs plus haut. La corde est rapidement fixée, et je me jette au chaud, le chien sous le bras. En bas, je dégage rapidement (la trémie comme la roche en place n’inspirent qu’une confiance limitée) et équipe la verticale suivante, heureusement peu arrosée. Le dernier ressaut est enchaîné sans difficultés, à pars peut être la petite douche à l’arrivée, qui nous encourage à suivre Ebenne en courant rampant dans la petite conduite forcée. Petite exploration de l’aval, et nous quittons ces galets de granit perturbants pour remonter la grotte uniquement dans du calcaire. Méandres, petite salle, re-méandre, étroiture, autre petite salle avec un rhinolophe et des remplissages taillés par des crues plus récentes. La calcite se fait aussi recreuser chimiquement à quelques endroits, témoignage de la faible épaisseur actuelle du plafond calcaire. Une belle galerie, actuellement fossile, nous mène rapidement, en passant par de jolis gours, un passage en oppo au dessus d’un puit borgne, et une très belle colonne, à un chaos de bloc où le chien fait merveille pour nous aider à trouver l’itinéraire le plus simple. On débouche ensuite dans une grande salle, particulièrement ornée d’un côté, où après avoir admirer fistuleuses et draperies, nous nous laissons aller à une pause collation méritée. La suite reste en grand volume, et nous rejoignons rapidement l’actif et le « trident ». La suite est plus basse, même si cela reste de dimension confortable, et de très belles zones concrétionnées agrémentent le parcours. Une petite escalade (petite, pas facile) nous mènent à la salle du Renard, où les os du mammifère toponyme reposent, calcifiées, dans un petit gours. La redescente effectuée (ou subie…), le fond est atteint trente mètres plus loin. Le retour est facile jusqu’aux puits d’entrée, où le chien est hissé debout dans un kit. La sortie nous accueil avec froid et humidité, nous motivant à nous dépêcher jusqu’au véhicule.

T.P.S.T. : 4h30

Publié dans Spéléo

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